
Chapitre 2
«Dire que j'ai passé des mois à oser lui parler pour la première fois. Des mois pour surmonter ma timidité. Des mois pour réaliser que je suis tombé amoureux d'elle. Des mois pour qu'elle me remarque. Des mois pour qu'on devienne amis. Des mois pour créer une affinité entre nous.
Il aura fallu qu'il vienne, lui et sa belle gueule, pour tout foutre en l'air. Il ne lui a fallu seulement un jour. Un seul jour pour que tous ces mois aient servi à rien. A rien putain! Je le déteste, rien que pour le désordre qu'il me met dans la tête.»
- Zayn Malik -
Wenda apporte les derniers toasts à table et nous laisse manger. Souvent, le matin est le seul moment où on est toute la famille réunie. Wenda nous laisse entre nous pour qu'on en profite.
Mes parents parlent encore une fois boulot. Père parle de la fête qui est organisée ce soir et nous explique tous les préparatifs prévus. Mère nous raconte qu'au travail, il ne se passe pas grand chose. J'écoute la plus part du temps ce qu'ils racontent, même si ça ne me concerne pas. C'est toujours mieux que d'entendre mes frères se chamailler pour leurs ½ufs, parce que l'autre en a un de plus ou parce que celui de l'autre est plus grand. Normalement ça m'agace, mais pas ce matin. Je me suis levée de bonne humeur et elle est restée. Je pense que je dois être la seule au monde à être réjouie de pouvoir tartiner son toast de beurre. Je bois une gorgée de mon capuccino chaud comme il le faut, et essuie la trace de mousse de lait qui s'est posée sur le haut de ma lèvre supérieur.
'Tu viens ce soir, Joly?' Je me fais coupée de mes pensée par mon père qui me pose une question.
'Oui, j'y vais avec Kaliyah', lui répondis-je.
'C'est vrai? Ça doit être une des premières fois que tu viens', dit-il surpris de ma réponse.
'Kaliyah a insisté pour que je vienne cette fois-ci. Mais je ne vais faire que passer voir.' Je n'aime pas les fêtes et ça, mes parents le savent. Mais ils veulent quand même que j'y aille. Parce que je suis la fille du maire et je dois faire bonne impression. C'est vrai, si la fille du maire ne vient pas à la fête organisée par son père, ça ne le fait pas. Mes parents aiment ça. Avoir une réputation positive. Je ne suis pas réellement comme eux. Mon petit frère le plus âgé est comme eux aussi. Il est plus connu que moi je pense, même si je suis l'ainée. Il s'appelle Timothy, il a quatorze ans et en fin d'année quinze. J'aime bien mes frères mais je ne suis pas si proche que ça avec eux. Ils sont plus proches entre eux, en fait. Parfois ça me fait mal, de les voir s'amuser ensemble, sans moi. Mais je ne suis pas comme eux, je suis plus calme et pas hyperactive. Au début je croyais que c'était à cause de l'âge, parce que je suis plus vieille, mais j'ai vite réalisé que dès ma plus jeune enfance, je préférais lire à jouer. Mais je suis bien, seule dans ma chambre, soit en train d'écrire, soit en train de lire.
'C'est bien. J'ai préparé un discours pour accueillir Harry. Si tu veux, je t'en prépare un aussi', me dit-il enthousiaste. Si je veux. Ça veut clairement dire que je n'ai pas réellement le choix parce que je dois penser à la réputation. Je soupire intérieurement. Je regarde mon père qui attend toujours ma réponse.
'Pourquoi pas, ça devrait être bien que je lui souhaite moi aussi la bienvenue.'
'D'accord, je t'envoie le texte à l'école, comme ça tu as le temps de le lire et t'entrainer.'
'Merci beaucoup', dis-je avec un sourire mi- forcé, mi- de bonne humeur. Je ne veux pas lire son discours devant toute la ville. Ça veut dire que tout le monde me verra et fera attention à toutes les petites erreurs que je ferai. Non, je n'en ai pas envie.
Je range mon scooter dans l'endroit prévu pour les ranger et je rejoins Kali' et Zayn. J'ai compris, avec le regard de Kaliyah, qu'elle s'est excusée et que Zayn lui a pardonné pour l'incident d'hier. Elle l'a fait comme elle l'avait promis. Ils sont en pleine discussion sur la fête de ce soir. Quand je vous dis que quand il y a un nouveau c'est un grand évènement.
'Tu sais tout ce qu'il y aura comme animation ce soir?' me demande Zayn.
'Oui, mais ça reste une surprise, alors je ne dirai rien.'
'Rho mais allez, dis', insiste-Zayn gentiment.
'Non, tu verras ce soir.
'Tu sais si Harry est au courant qu'il y a une fête pour lui ce soir?'
'Oh oui. Je pense que mon père l'a appelé au moins dix-millions de fois pour savoir ce qu'il aime et tout.'
'Et tu sais ce qu'il aime?' demanda curieusement Kaliyah.
'Eh! Mais je ne vais rien vous dire. Une surprise est une surprise', dis-je. J'ai compris qu'ils allaient tout faire pour essayer d'avoir des indices pour ce soir, mais je ne vais rien dire. Après, ils changent de sujet, comprenant que je ne divulguerais rien pour l'évènement, et la sonnerie se fait entendre. Les élèves entrent dans les bâtiments pour commencer les cours.
'Mlle McGuire?' un secrétaire de l'école est entré dans le local où se trouve ma classe, après avoir frappé à la porte. Il me demande. Je me lève. 'Votre père vous a envoyé ceci', dit-il en s'approchent de mon banc et en me tendant une enveloppe. Je suis certaine que c'est mon discours. Je prends l'enveloppe, en remerciant l'homme. Il me remercie à son tour et sort de la classe aussi vite qu'il est rentré.
Je m'assieds et ouvre l'enveloppe et je découvre mon discours. Je le lis. Mon dieu, plus frotte-manche et plus faux-cul tu meurs. Je ne sais même pas si les gens vont savoir si c'est bien moi qui ait écrit ça. J'en doute. Bon, pendant les pauses je vais m'entrainer et un peu transformer à ma sauce pour que la crédibilité soit présente.
Je choisi une robe assez chaude parce que j'ai remarqué qu'il faisait assez frais aujourd'hui. Même si c'est en salle. Je me regarde dans le miroir. La robe me va à merveille. J'ai de la chance d'avoir des parents comme les miens pour avoir de belles robes bien habillée, sur mesure.
'Tu es belle.' Je vois dans le miroir que Ka' se trouve derrière moi. Je sourie timidement, je n'aime pas quand les gens me donnent des compliments, je ne sais jamais ce que je dois dire en retour. 'Je me suis dis qu'on pouvait aller à la fête ensemble et Wenda m'a fait entrer', déclare-t-elle pour expliquer son arrivée improvisée, bien avant que je ne pose la question.
'C'est une bonne idée.' Je me retourne pour la voir de face.
'Et aussi parce que je me suis dit que tu devais avoir de belles robes que tu n'as jamais mises et que je pourrais en emprunter une', dit-elle ensuite. Je ris. Ce n'est pas la première fois qu'elle me fait ce coup.
'Tu peux en prendre une, tu sais où elles sont normalement.' Elle me prend dans ses bras et me donne des bisous sur mes deux.joues.
'Merci! Tu me sauves la vie!' Je la vois se précipiter vers mon dressing et elle ressort quelques minutes plus tard avec une robe accrochée à un cintre. La robe lui ira parfaitement. Elle se déshabille et enfile la robe, en essayant de ne pas l'abimer. J'avais raison. Même si on a un corps complètement différent, la robe lui va bien. C'est la couleur surtout. Une robe droite, bleu roi au-dessus des genoux. Ça faisait ressortir sa chevelure épaisse qui tombe sur ses épaules.
'Toi aussi tu es belle.'
'Merci beaucoup', me répond-elle enthousiastement avec un sourire qui orne son visage. Elle est toujours belle. Grande, mince mais musclée et avec des muscles, des cheveux entre châtain foncé et brun clair et des yeux bleu-gris avec une touche de vert. Elle est magnifique. Il m'arrive parfois d'être jalouse de son corps, mais je suis contente comme je suis. J'ai des formes, un peu beaucoup mais je ne suis pas grosse, les yeux marrons avec une un soupçon de vert, de longs cils naturels et les cheveux brun et presque noirs, bouclés. Kaliyah a souvent eu plus de succès que moi. C'est simple, je n'en ai jamais eu. Alors qu'elle, plein de garçons ont craqué sur elle. Ce soir ça va se reproduire, elle est tellement belle.
'Bon, il ne manque plus que les chaussures et les accessoires', dis-je en frappant dans mes mains, comme pour me motiver moi-même. Ce qui est pratique, c'est que Ka' et moi faisons la même pointure.
Une fois prête, je prends vite mon discours et nous descendons pour que Kaliyah prenne quelque chose dans la réserve parce qu'elle a un petit creux. Cela fait, nous sortons et entrons dans la voiture avec chauffeur de ma mère. Elle me la prête quand je dois aller quelque part et qu'y aller en scooter n'est pas très élégant.
Nous sommes enfin arrivées à l'endroit où se déroule la fête. Je plie et replie la feuille de mon discours d'impatience. Kaliyah me remonte le moral en me racontant une blague et ça fonctionne. Je range la feuille dans mon petit sac et nous arrivons aux portes de la salles. Deux hommes habillés comme des pingouins s'y tiennent et nous ouvrent la porte. Dans la salle, nous voyons pleins de gens de tout âge. Des petits, comme des gens de l'âge de Timothy, de mon âge, des adultes et des gens du troisième âge. Ça me fait sourire. Voir tous ces gens danser joyeusement sur la même musique. Je vois mon père qui m'a remarqué et qui marche en ma direction.
'Bonsoir Joly, bonsoir Kaliyah', dit mon père quand il se tient devant nous. Nous lui répondons par un bonsoir, pour rester dans l'originalité. 'Merci beaucoup de l'avoir convaincue de venir', il s'adresse à Ka'.
'Oh mais ce n'est rien. Puis se changer les idées est bon pour la santé il paraît', dit-elle avec un sourire.
'En effet. Il faut parfois penser à autre chose, pas vrai Joly?' Il se moque de moi en plus. Il veut vraiment que je sorte plus de la maison? Rho il m'énerve! Bon, il faut se calmer Joly. Respire, expire. Respire, expire.
C'est bon, je suis calmée.
'Bien sûr, je devrais le faire plus souvent. Vous avez raison, père', j'en ai marre de faire ma faux-cul avec mon père mais je sais que si je le contredis, nous discuteront encore des heures sur le sujet. Et ce serait totalement absurde.
'Bien. Dans dix minutes nous montons sur scène et tu liras ton discours après le mien. Ne t'inquiète pas, je te ferai signe pour te prévenir', dit-il comme pour m'encourager.
'D'accord, merci beaucoup encore pour le discours.'
'C'est avec plaisir Joly. Bon, je vais te laisser. Au revoir mesdemoiselles', il s'éloigne de nous, sûrement pour aller parler avec ses collègues.
'Au revoir', disons Ka' et moi à l'unisson.
Nous partons nous débarrasser des affaires encombrantes à l'entrée. Nous parlons du discours, comme quoi il ne faut pas que je m'en impatiente. En tous cas, les dix minutes sont passées et je vois mon père monter sur scène et je le rejoins. Je me tiens à côté de lui et je vois Kaliyah qui m'encourage de loin. Mon père fait un appel au micro pour dire à Harry de faire honneur de sa présence à nos côtés. Quand il est sur la scène, la musique diminue et les gens applaudissent pour l'accueillir. Il fait un merci avec ses lèvres parce qu'ils n'entendront rien puisqu'Harry n'a pas de micro. Je tripotais le mien avec mes doigts, toujours d'impatience. Mon père commence son discours et tout le monde paraît content de ce qu'il dit. Après, il a terminé et c'est à moi de lire mon texte. Je sors mon papier tout plié et replié de mon sac et le déplie pour le lire. Je vois Ka' me faire des pouces levés pour m'encourager. Je lis mon texte avec mes modifications et après tout le monde applaudit. Mon père me demande de passer mon micro à Harry et je le fais. Ce dernier me fait son sourire encore une fois. Qu'il est beau.
'Alors Harry, qu'est-ce que tu aimerais faire maintenant, pour montrer à tout le monde de quoi tu es capable', entends-je mon père dire par les haut-parleurs.
'Et bien, il paraît que je suis assez fort en foot.' C'est pour ça que mon père avait prévu que les équipes de foot de l'école viennent. La salle fit un cris de contentement. Tout le monde aime le foot dans notre ville.
A part moi.
'Alors, suis-moi.' Père annonce à tout le monde de sortir et il descend de la scène. Harry aussi et j'en profite pour le regarder. Il est vraiment beau.
Tout le monde est dehors. Il y a quelques matchs de prévus, pour que ça ne dure pas toute la soirée.
En gros, Harry va jouer dans chaque équipe une fois. On a trois équipes donc trois matchs.
Je suis dans la tribune d'honneur et Kaliyah est près de moi. Elle a le droit de venir avec moi, même si normalement elle n'a pas ce privilège. Comme je suis la seule qui n'aime pas le foot, je suis la seule qui m'ennuie. Hormis le fait que je regarde Harry depuis le début. C'est vrai qu'il n'est pas un mauvais joueur, même si je ne connais rien au foot. Ses cheveux bougent avec la vitesse qu'il prend en courant et son visage est sérieux, il est tellement concentré sur le ballon. J'aime le voir comme ça.
Wow. Attends, que viens-je de dire? C'est la première fois que j'aime voir quelqu'un jouer au foot.
'Bonsoir Joly, bonsoir Kaliyah', dit mon père quand il se tient devant nous. Nous lui répondons par un bonsoir, pour rester dans l'originalité. 'Merci beaucoup de l'avoir convaincue de venir', il s'adresse à Ka'.
'Oh mais ce n'est rien. Puis se changer les idées est bon pour la santé il paraît', dit-elle avec un sourire.
'En effet. Il faut parfois penser à autre chose, pas vrai Joly?' Il se moque de moi en plus. Il veut vraiment que je sorte plus de la maison? Rho il m'énerve! Bon, il faut se calmer Joly. Respire, expire. Respire, expire.
C'est bon, je suis calmée.
'Bien sûr, je devrais le faire plus souvent. Vous avez raison, père', j'en ai marre de faire ma faux-cul avec mon père mais je sais que si je le contredis, nous discuteront encore des heures sur le sujet. Et ce serait totalement absurde.
'Bien. Dans dix minutes nous montons sur scène et tu liras ton discours après le mien. Ne t'inquiète pas, je te ferai signe pour te prévenir', dit-il comme pour m'encourager.
'D'accord, merci beaucoup encore pour le discours.'
'C'est avec plaisir Joly. Bon, je vais te laisser. Au revoir mesdemoiselles', il s'éloigne de nous, sûrement pour aller parler avec ses collègues.
'Au revoir', disons Ka' et moi à l'unisson.
Nous partons nous débarrasser des affaires encombrantes à l'entrée. Nous parlons du discours, comme quoi il ne faut pas que je m'en impatiente. En tous cas, les dix minutes sont passées et je vois mon père monter sur scène et je le rejoins. Je me tiens à côté de lui et je vois Kaliyah qui m'encourage de loin. Mon père fait un appel au micro pour dire à Harry de faire honneur de sa présence à nos côtés. Quand il est sur la scène, la musique diminue et les gens applaudissent pour l'accueillir. Il fait un merci avec ses lèvres parce qu'ils n'entendront rien puisqu'Harry n'a pas de micro. Je tripotais le mien avec mes doigts, toujours d'impatience. Mon père commence son discours et tout le monde paraît content de ce qu'il dit. Après, il a terminé et c'est à moi de lire mon texte. Je sors mon papier tout plié et replié de mon sac et le déplie pour le lire. Je vois Ka' me faire des pouces levés pour m'encourager. Je lis mon texte avec mes modifications et après tout le monde applaudit. Mon père me demande de passer mon micro à Harry et je le fais. Ce dernier me fait son sourire encore une fois. Qu'il est beau.
'Alors Harry, qu'est-ce que tu aimerais faire maintenant, pour montrer à tout le monde de quoi tu es capable', entends-je mon père dire par les haut-parleurs.
'Et bien, il paraît que je suis assez fort en foot.' C'est pour ça que mon père avait prévu que les équipes de foot de l'école viennent. La salle fit un cris de contentement. Tout le monde aime le foot dans notre ville.
A part moi.
'Alors, suis-moi.' Père annonce à tout le monde de sortir et il descend de la scène. Harry aussi et j'en profite pour le regarder. Il est vraiment beau.
Tout le monde est dehors. Il y a quelques matchs de prévus, pour que ça ne dure pas toute la soirée.
En gros, Harry va jouer dans chaque équipe une fois. On a trois équipes donc trois matchs.
Je suis dans la tribune d'honneur et Kaliyah est près de moi. Elle a le droit de venir avec moi, même si normalement elle n'a pas ce privilège. Comme je suis la seule qui n'aime pas le foot, je suis la seule qui m'ennuie. Hormis le fait que je regarde Harry depuis le début. C'est vrai qu'il n'est pas un mauvais joueur, même si je ne connais rien au foot. Ses cheveux bougent avec la vitesse qu'il prend en courant et son visage est sérieux, il est tellement concentré sur le ballon. J'aime le voir comme ça.
Wow. Attends, que viens-je de dire? C'est la première fois que j'aime voir quelqu'un jouer au foot.
Les matchs sont terminés et les gens sont de bonne humeur. Harry a gagné deux matchs et le dernier est à égalité. Tout le monde est rentré de nouveau dans la salle. Des gens dansent, d'autres parlent.
Je vois Zayn qui se dirige vers nous, enfin plutôt vers Kaliyah. Mais il fût très vite rattraper par Harry qui se tient devant nous avec un énorme sourire.
'Merci beaucoup pour ce que tu as dit sur scène, ça me fait plaisir d'être accueilli comme je le suis ici', dit-il enthousiaste.
'Mais de rien. Comment trouves-tu nos équipes?' Je vois que Zayn est avec nous et qu'il suit notre conversation.
'Assez bonnes, je suis très étonné', répond-il.
'Comment ça étonné? Tu t'attendais à ce qu'on joue comme des merdes? C'est ça?' Bon, Zayn a très mal pris ce qu'Harry a dit et ça s'entend au ton de sa voix.
'Non. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je veux dire que pour une petite ville comme la vôtre - qui est un peu coupée du monde - vous jouez très bien.'
'Récupère-toi', souffle Zayn pour que seul moi l'entende. Il ne supporte pas Harry mais je ne sais pas pourquoi. 'C'est bon, on oublie. Je me présente, Zayn Malik', dit-il en tendant sa main.
'Harry Styles', répond celui-ci en serrant la main. Ils se font un bref sourire qu'on eut
à peine le temps d'apercevoir. 'Au fait, Kaliyah, tu veux danser avec moi?'
'Bien sûr', et ils sont partis. Là, ça m'étonne vraiment de Kaliyah. En général elle refuse toujours. Et j'en connais un qui est déçu.
'Tu voulais l'inviter à danser?'
'C'est pour ça que je suis venu vers vous.' Il soupire. 'Tu crois qu'ils vont finir ensemble?' Je vous l'avais dit, il est amoureux de Kali'.
'Je ne sais pas dire. Pour le moment ils ne se sont parlé que deux fois', j'essaye de le rassurer mais ce n'est clairement pas mon point fort.
'Ouais ben ça va trop vite. Tu vois comme ils sont proche l'un de l'autre?' En effet, ils étaient fort collés et j'ai un pincement au c½ur. Je pense que je dois m'asseoir.
'Tu viens boire?' lui propose-je.
'Oui j'ai soif.' Et il me suit et nous commandons une boisson.
On s'assied à une table et je regarde Harry et Ka'. Zayn aussi.
'Tu es jalouse?'
'Je crois que tu es mal placé pour le dire', lui réponds-je du tac au tac. Il baisse le regard. 'Je... Excuse-moi. Tu es amoureux, n'est-ce pas?'
'Ça se voit tant que ça?'
'Je vois ça, c'est un peu un dont chez moi.'
'Et Ka', elle m'aime tu crois?' C'est délicat, là. Je ne veux pas le blesser mais je ne veux pas lui donner de faux espoirs.
'Elle tient à toi, mais pas autant que tu tiens à elle.' Je sais qu'il est blessé et déçu. Et je le comprends. J'aurais mieux fait de me taire.
'Harry te plaît.' Ce n'est pas une question, il l'a remarqué.
'Je sais qu'il plaît à d'autres filles aussi, il ne me verra jamais.'
'C'est ce que tu crois?' J'hoche la tête.
'Tu vois bien qu'il est intéressé par Kali', je ne suis pas du tout comme elle.' Harry chuchote des trucs à l'oreille de Kaliyah et ils se parlent comme ça, en se souriant. Je suis jalouse. Zayn aussi.
'On va danser?', me propose-t-il.
'Quelques danses et je rentre, ça me fatigue les fêtes comme ça', lui dis-je en lui faisant un sourire.
Nous avons passé plusieurs danses à critiquer Ka' et Harry. Nous avons ri, nous nous sommes amusés. Je ne m'attendais pas à passer une bonne soirée. Après avoir dansé, j'ai prends mes affaires à l'entrée et j'ai vu que les affaires de Kali' n'y étaient plus. Elle est sûrement partie avec Harry.
J'entre dans la voiture et elle me conduit jusqu'à la maison. Je sors et respire un bon coup en remettant ma robe correctement. Je marche vers la maison et ouvre la porte d'entrée. Je monte dans ma chambre, dépose mes affaires au pied du lit et m'y effondre.
Deux personnes ont deviné qu'Harry me plaisait. En vingt-quatre heures. En espérant que ça n'augmente pas.
Je me lève du lit et décide de prendre un bain pour me détendre. Je retire ma robe et je cherche mon pyjama qui doit trainer quelque part. Quand je l'ai enfin trouvé je me dirige vers ma salle de bain et laisse couler l'eau. Quand le bain est rempli, je mets d'abords un pied et puis l'autre et je plonge complètement dans l'eau, en gardant ma respiration et en fermant les yeux. Puis je retire ma tête de l'eau par manque d'oxygène.
Je dois m'être assoupie parce que l'eau était devenue tiède et mes mains étaient ridées. Je sors du bain et retire le bouchon pour le vider. Je m'essuie et enfile mon pyjama et puis je me brosse les dents. Quand mon rituel est terminé, je sors de la salle de bain et prépare mes affaires pour le lendemain et m'enfuis enfin dans mes couvertures pour passer une excellente nuit.
Je viens de me réveiller et je suis fatiguée. Je me lève est sens ma tête tourner. Oh lala, ça ne va pas. Je reste un peu debout pour faire passer mes vertiges. Je traine mes pieds jusque dans la salle de bain et me regarde dans le miroir. Je ne ressemble à rien. Je prends une douche rapide pour bien me réveiller et je me démêle les cheveux. Je m'habille et je descends. Tout le monde était déjà à table. J'embrasse mes frères et serre la main de mes parents. Je m'assieds à ma place et me serre d'un toast et le tartine de confiture. Je bois mon capuccino bien crémeux et mon verre de jus d'orange. J'essuie ma bouche et sors de table sans que tout le monde ait terminé de manger. Je m'excuse et je monte dans ma chambre. Je vais dans la salle de bain et brosse mes dents et mets du beurre de cacao sur mes lèvres abimées par le froid extérieur. Je prends mon sac à dos et vérifie que tout y est et je débranche mon cellulaire de son chargeur. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et j'ouvre la porte de ma chambre. Je redescends les escaliers. Je vais voir dans la salle à manger si tout le monde mange encore et je les vois tous à table. Je leur dis au revoir et sors de la maison par l'arrière parce que mon scooter se trouve là. Je mets mon casque et m'installe sur l'engin à deux roues et le démarre.
Je suis partie plus tôt pour pouvoir me changer les idées en prenant l'air. J'ai fait un détours et arrive enfin à l'école. Je place le scooter à l'endroit réservé pour. Je retire mon casque et recoiffe mes cheveux. J'entends la sonnerie et range mes affaires dans mon scooter et j'entre dans le bâtiment.
Je m'installe à ma place. Le prof entre dans le local et les élèves se lèvent. Il met son sac sur son bureau et y retire ce dont il a besoin. Il prend une feuille et l'accroche au tableau à l'aide d'aimants.
'Comme nous avons un nouvel élève, j'ai décidé qu'il y aurait de nouvelles places', il est notre titulaire et c'est lui qui choisi où on s'assied. 'Alors, devant à gauche, McGuire, à côté Peterson', il nous désigne nos places et on s'y installe. Harry se trouve en diagonale derrière moi. J'espère que ça va nous rapprocher. Qu'est-ce que je raconte? Mon dieu, il faut absolument que je contrôle mes pensées. Le prof nous dit de nous asseoir et nous le faisons.
J'essaie de suivre le cours mais je sens un regard me bruler le dos. J'essaie de regarder discrètement qui me fixe comme ça et je vois Harry qui me sourit. Oh non, pas son sourire. Je me sens prendre une couleur qui vire vers le rouge. Je fais comme s'il ne m'intimide pas et lui rends son sourire. Je me retourne pour reprendre mes notes mais le fait qu'Harry m'ait fixé et fait son sourire charismatique, me fait voyager l'esprit ailleurs. Je soupire. Encore un cours où je ne vais pas retenir énormément. Je dessine des petits motifs qui ne ressemblent à rien sur mes notes en pensant à Harry.
J'essaie de suivre le cours mais je sens un regard me bruler le dos. J'essaie de regarder discrètement qui me fixe comme ça et je vois Harry qui me sourit. Oh non, pas son sourire. Je me sens prendre une couleur qui vire vers le rouge. Je fais comme s'il ne m'intimide pas et lui rends son sourire. Je me retourne pour reprendre mes notes mais le fait qu'Harry m'ait fixé et fait son sourire charismatique, me fait voyager l'esprit ailleurs. Je soupire. Encore un cours où je ne vais pas retenir énormément. Je dessine des petits motifs qui ne ressemblent à rien sur mes notes en pensant à Harry.
La sonnerie annonce la fin du cours et je rassemble mes affaires pour aller dans le prochain local. Je vois Ka' dans le couloir et elle me dit bonjour. Je lui réponds et je continue mon chemin. Je rejoins mon local et je m'installe à la place que notre prof vient de nous donner. C'est l'interro d'histoire. Harry ne doit pas la faire parce qu'il n'a pas vu la matière.
Durant toute l'interro j'ai senti son regard encore une fois dans mon dos. La prof d'histoire nous dit de lâcher nos stylos et elle vient récupérer les copies. A la fin du cours, je rassemble toutes mes affaires et les mets dans mon sac. J'entends qu'on m'appelle. Je me retourne pour voir qui vient de dire mon prénom. Harry.
'Oui?' lui dis-je.
'Ça a été l'interro?' Attends. Il me demande vraiment ça? Je le regarde et ça me fait sourire. Je ne vois pas en quoi ça l'apporte de savoir ça.
'Euhm oui. Pourquoi?'
'J'ai entendu que tu étais forte en histoire, en maths et en physique.' D'où il tient ça lui? Ce n'est pas que c'est faux mais je ne veux pas qu'il ait une image d'intello de moi.
'Qui t'a raconté ça?'
'Peterson' Peterson. Ça ne m'étonne pas, mais alors là, pas du tout.
'Et?'
'C'est vrai?'
'Ce n'est pas faux.'
'Ah génial. En fait je suis nul en ces cours-là. Tu pourrais me donner des genres cours particuliers où tu m'expliquerais la matière et où on ferait non devoirs pour que je m'améliore? Si tu as le temps, bien sûr.' Je ne m'attendais pas à ça.
'Ben il y a des jours où je suis libre. Le lundi ou le jeudi, ça va pour toi?'
'Les deux sont très bien.' Il veut deux cours par semaine?
'Donc lundi et jeudi à la bibliothèque?'
'Je ne préfère pas le faire à la bibliothèque. Genre chez toi ou autre part.' Il est difficile, dis-donc.
'Pour moi ça va chez moi.'
'Voilà, marché conclu', et il me salue en partant, après m'avoir tapé dans la main. Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il s'est passé. Je me retiens de sauter de joie parce que ce ne serait pas discret.
Je rejoins Kaliyah de bonne humeur.
'Qu'est-ce qu'il y a?', me demande-t-elle.
'Qu'est-ce qu'il y a quoi?'
'Pourquoi tu souris comme une idiote?' Comme une idiote? D'où elle tient ça? Je ne souris pas comme une idiote quand même?
'Je vais donner des cours particuliers.'
'A qui?'
'Harry.'
'Harry le nouveau?'
'Non Harry le pape', dis-je avec ironie.
'Sérieux? Avec Harry?' Elle a les yeux grands ouverts et les sourcils froncés.
'Tu n'as pas l'air contente.'
'Et pas qu'un peu. Comment tu peux oser lui donner des cours? A Harry?!' Qu'est-ce que ça peut lui faire? Franchement? Je ne comprends pas pourquoi elle en fait un drame.
Durant toute l'interro j'ai senti son regard encore une fois dans mon dos. La prof d'histoire nous dit de lâcher nos stylos et elle vient récupérer les copies. A la fin du cours, je rassemble toutes mes affaires et les mets dans mon sac. J'entends qu'on m'appelle. Je me retourne pour voir qui vient de dire mon prénom. Harry.
'Oui?' lui dis-je.
'Ça a été l'interro?' Attends. Il me demande vraiment ça? Je le regarde et ça me fait sourire. Je ne vois pas en quoi ça l'apporte de savoir ça.
'Euhm oui. Pourquoi?'
'J'ai entendu que tu étais forte en histoire, en maths et en physique.' D'où il tient ça lui? Ce n'est pas que c'est faux mais je ne veux pas qu'il ait une image d'intello de moi.
'Qui t'a raconté ça?'
'Peterson' Peterson. Ça ne m'étonne pas, mais alors là, pas du tout.
'Et?'
'C'est vrai?'
'Ce n'est pas faux.'
'Ah génial. En fait je suis nul en ces cours-là. Tu pourrais me donner des genres cours particuliers où tu m'expliquerais la matière et où on ferait non devoirs pour que je m'améliore? Si tu as le temps, bien sûr.' Je ne m'attendais pas à ça.
'Ben il y a des jours où je suis libre. Le lundi ou le jeudi, ça va pour toi?'
'Les deux sont très bien.' Il veut deux cours par semaine?
'Donc lundi et jeudi à la bibliothèque?'
'Je ne préfère pas le faire à la bibliothèque. Genre chez toi ou autre part.' Il est difficile, dis-donc.
'Pour moi ça va chez moi.'
'Voilà, marché conclu', et il me salue en partant, après m'avoir tapé dans la main. Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il s'est passé. Je me retiens de sauter de joie parce que ce ne serait pas discret.
Je rejoins Kaliyah de bonne humeur.
'Qu'est-ce qu'il y a?', me demande-t-elle.
'Qu'est-ce qu'il y a quoi?'
'Pourquoi tu souris comme une idiote?' Comme une idiote? D'où elle tient ça? Je ne souris pas comme une idiote quand même?
'Je vais donner des cours particuliers.'
'A qui?'
'Harry.'
'Harry le nouveau?'
'Non Harry le pape', dis-je avec ironie.
'Sérieux? Avec Harry?' Elle a les yeux grands ouverts et les sourcils froncés.
'Tu n'as pas l'air contente.'
'Et pas qu'un peu. Comment tu peux oser lui donner des cours? A Harry?!' Qu'est-ce que ça peut lui faire? Franchement? Je ne comprends pas pourquoi elle en fait un drame.
'Quoi? Tu es jalouse, c'est ça? Eh ben non. Ce n'est pas parce que tu danses avec lui une fois qu'il va te demander des cours particuliers', elle est trop naïve.
'De un, je ne suis pas jalouse. Et de deux, c'est quoi cette histoire de danse?', elle me regarde avec son sourire triomphant. Oh non, pas celui-là. 'Attends, tu veux dire que tu es jalouse parce que j'ai dansé avec lui?' Je ne réponds pas. De toute façon, si je réponds, ce ne sera pas mieux. 'Il te plaît, n'est-ce pas?' Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à deviner? C'est si flagrant que ça? 'Je t'avais dit qu'il était pas mal.' Rho c'est bon, elle ne va pas en rajouter non plus là!
'C'est bon. Si tu crois que je fais exprès.'
'Tu veux dire que tu es amoureuse?' Pitié, pas elle en plus. J'ai déjà assez avec Wenda qui me demande tout ce qu'il y a à demander mais il n'y a rien d'intéressant. Elles sont en fait très similaire.
'Je ne suis pas amoureuse, d'accord? Vous avez quoi tous?'
'C'est bon, pas besoin de m'agresser. C'était une blague. Jamais entendu parler de ça?'
'Ne te moque pas.'
'Mais donc tu n'es pas amoureuse de lui?' me demande-t-elle comme si elle espérait que ma réponse lui convienne. Pourquoi ça a tellement d'importance pour elle?
'Non', dis-je un peu perdue par sa question et la raison qui se cache derrière.
'Tant mieux.' Là elle m'intrigue vraiment. Je ne comprends rien de ce qu'elle veut.
'D'ailleurs, tu étais où après que tu aies dansé avec Harry?' Elle paraît surprise par ma question. Chacun son tour, chérie.
'Euhm, j'étais partie faire un tour avec Harry pour parler calmement', dit-elle gênée.
'Tu es sûre qu'il n'y a rien entre vous?'
'Entre qui et qui?' demande Zayn. Je ne l'ai pas vu arriver et bien sûr, il arrive au mauvais moment.
'Non rien, laisse tomber', dit Kaliyah. Je ne sais pas ce qui se passe mais elle le traite comme s'il n'était qu'une vulgaire chaussette ces temps-ci.
'Non mais dis.' insiste Zayn.
'Joly demandait s'il y avait quelque chose entre Harry et moi', dit-elle ennuyée.
'Mais tu n'as toujours pas répondu.' Je vois que Zayn est impatient de la réponse.
'On a seulement parlé mais il n'y a rien.'
Zayn et moi nous regardons. Nous pensons clairement la même chose. Kaliyah nous cache quelque chose.
La sonnerie retentit. Je dis au revoir aux deux et vais dans mon local. Aujourd'hui nous sommes mercredi, demain Harry vient chez moi.
La sonnerie retentit. Je dis au revoir aux deux et vais dans mon local. Aujourd'hui nous sommes mercredi, demain Harry vient chez moi.
'Joly?' Zayn m'interpelle à la fin des cours. 'Tu sais me conduire chez moi? Ma mère ne sait pas parce qu'elle a un empêchement à cause de ma s½ur et mon père travaille', m'explique-t-il pourquoi.
'Pas de soucis. Suis-moi', lui-dis-je en allant vers mon scooter.
Les gens viennent souvent me demander la même chose. Ca ne me dérange pas, même si ce sont des gens avec qui je ne sympathise pas réellement. Cela me permet d'apprendre à connaître des gens.
Je donne mon casque supplémentaire à Zayn et il s'installe sur le scooter derrière moi. Il s'accroche à moi et je démarre le scooter. Je sais où il habite, j'y suis déjà allée plusieurs fois. Et comme j'ai un bon cerveau de mémorisation, je connais encore le chemin. On se tient devant sa maison. Il retire son casque et me le rend. Je vois qu'il hésite de faire quelque chose, mais je ne saurais dire quoi.
'Tu en penses quoi de Kaliyah et Harry? Et dis le moi franchement, je veux la vérité', c'est donc ça qu'il voulait me dire.
'Je ne sais pas, ils n'ont pas l'air de s'aimer mais il y a quelque chose entre eux, quelque chose qu'on ignore pour le moment. Je vais tout faire pour essayer de savoir quoi. Ca m'intrigue autant que toi.' Il hoche la tête, comme pour se convaincre lui-même de quelque chose.
'J'ai du mal à ne pas croire qu'il n'y a pas d'amour. Tu les as bien vus hier quand ils dansaient? Ne me dis pas que ce n'était pas de l'amour!' Il s'énerve et je ne saurai pas le calmer. Il est jaloux et ça le ronge de l'intérieure.
'Ecoute Zayn, c'est trop tôt pour tirer des conclusions. Attends encore un peu et puis tu pourras dire s'ils sont amoureux ou pas.'
'J'ai l'impression que tu ne veux pas m'aider! Si je t'ai dit tout ça c'est parce que j'ai confiance en toi et que je veux que tu m'aides!'
'Il n'y a pas que toi qui n'aime pas la relation qu'ils mènent pour le moment, tu sais. Moi aussi j'aimerais être à la place de Kali', mais il faut attendre.'
'Tu as raison. Mais on en reparlera dans quelques jours. Je dois rentrer maintenant. A demain', il me fait la bise et il entre dans la propriété de la maison en me faisant un salut de la main. Je redémarre mon scooter et rentre chez moi.
Je descends prendre mon petit déjeuner. Je dis bonjour à mes frère et serre la main de mon père mais pas celle de ma mère. Tiens? Elle est où?
'Maman se prépare toujours?' Demande-je à père.
'Non, elle a eu une urgence au boulot, elle n'a as su prendre son petit déjeuner avec nous.'
'Une urgence?' Ca fait longtemps qu'il n'y en na pas eu. 'Que s'est-il passé?'
'Elle n'a pas eu le temps de me le dire. Elle est partie en vitesse.'
'Ah d'accord', dis-je en m'asseyant.
Après le petit déjeuner je retourne à l'école et range mon scooter, comme tous les matins. Je rentre dans le bâtiment et cherche vite un truc dans mon casier. Je l'ai trouvé et je ferme mon casier. Je pars en direction de je ne sais pas où, j'ai encore le temps jusqu'au début des cours.
'Hé Joly, tu as entendu la dernière nouvelle?' Même sans reconnaître la voix, je sais que c'est Ka' qui doit me dire quelque chose de très important.
'Non, raconte', dis-je alors, pour qu'elle ne m'ait pas appelée pour rien.
'La dame de la librairie de l'école a été assassinée.'
'Pardon?'
'La dame de la lib--'
'Non j'avais compris. Tu es sûre qu'elle est tuée? Parce que les morts naturelles existent.'
'Je ne pense pas qu'elle s'est éventrée elle-même.' Puis là, c'est comme si on me verse un seau d'eau. Je n'arrive pas à y croire. J'aimais bien cette dame. C'est peut-être pour ça que mère était absente ce matin au petit déjeuner.
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Un kiffe sur ce chapitre et sur le prologue pour rester prévenu!